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✧ Disponibilité : ✧ Arrivé le : 17/01/2018 ✧ Messages : 10 ✧ Avatar : lim bora ✧ Crédit : luaneshë ✧ Multicompte : andreas ⟊ eden ⟊ lune✧ Fiche : the lord said✧ Couleur : #F6A198✧ Thèmes : ghost ⟊ stay ⟊ falling in reverse✧ Rps en cours : à venir ~ ✧ Âge : 22 ans ✧ Occupation : à la tête de la NEA
| Sujet : so the lord said : i'll wipe from the face of the earth [...] Mer 17 Jan - 10:57 ─ delilah lumaria ─ ft. lim bora têtue - butée - issue d'une famille hyper rigoureuse et catholique intégriste - besoin de reconnaissance - éloquente comme jamais - porte toujours des talons - complexée sur sa taille - complexée sur son existence - difficile d'être imperméable à son discours tant elle y met du cœur - croit à ce qu'elle dit - passe généralement pour une cinglée - particulièrement généreuse - ne s'accroche pas particulièrement à ses biens physiques, matériels - croit à la réincarnation - atrocement douce avec la nature - a une piètre image des humains mais sa famille n'aide pas - peu se montrer dangereuse - veille sur ses protégés comme une sainte.
Cérès, autrefois : cérès n'était pas mauvais, ni bon. cérès n'avait jamais voulu se genrer non plus. cérès voulait apprendre, avide de nouvelles expériences, avide de la vie, finalement. cérès s'est aussi vite rendu compte que les astres déchus avaient besoin d'un toit, d'un chemin, d'un but. parfois ils avaient besoin de bras, pour pleurer, parfois d'une oreille pour écouter. alors cérès prenait le rôle dons ils avaient si cruellement besoin. cérès voulait sauver, cérès voulait servir. cérès a servi, cérès s'est même servi de delilah, au début sans remords et puis, au fur et à mesure, ils sont venus. comme de petites piques plantées dans son être. cérès s'attachait à une mortelle, une mortelle dont il habitait le corps. et du plan de prendre la place, l'apparence, le corps, la vie de delilah, cérès a fini par changer d'avis. durant un long moment, ils ont vécu en équilibre, sans que l'un n'empiète trop sur l'autre, mais l'équilibre était fragile et finirait par se rompre, condamnant l'un des deux morceaux d'un coeur à présent uni.
cérès a donc choisi. et cérès a choisi delilah.
groupe : collectionneurs, ancienne condamnée. prénom(s) nom : delilah margaret siriane lumaria âge : 22 ans date de naissance : 18 avril lieu de naissance : stellaris - sur la côte d'astéria nationalité : astérienne occupation : à la tête de la nouvelle église astérienne. (NEA) situation familiale : sensiblement compliquée. situation monétaire : sensiblement simple. ($$$) taille : 1m57 astre : abritait cérès autrefois. nouvelle église astérienne, voilà ce qu'elle avait fait écrire sur le devant du bâtiment, un air fier au visage. elle pouvait être fière, elle pouvait l'être, c'est certain. certains curieux passaient en observant le bâtiment avec scepticisme, d'autres s'étaient inquiétés, mais personne n'avait contacté les autorités et aucune autorité n'était venue la voir. d'un côté, qu'est-ce qu'une post-adolescente minuscule pourrait bien faire de mal ? ha s'ils savaient. delilah avait été touchée par la grâce, elle avait vécu ce que beaucoup ne vivraient jamais. elle avait respiré en harmonie avec un astre, elle avait aimé, elle s'était sentie mourir aussi. elle aurait voulu se sacrifier, mais l'astre l'avait fait pour elle. un astre qui l'avait aimé, qui l'avait chéri, et qui avait terriblement voulu qu'elle transmette un message. qu'elle prévienne les autres. l'apocalypse arrivait.certains diront qu'elle est folle, delilah, peut-être qu'ils auront raison. mais est-il réellement possible de naître fou ? est-ce qu'on ne le devient pas, un jour ou un autre ? est-ce qu'il doit nécessairement se passe quelque chose, à un moment, qui nous fait basculer ? sûrement que si. des choses, il lui en est arrivé, beaucoup. bien trop pour qu'elle ne ressente rien. une famille fragile, dans laquelle le concept d'identité et de liberté était bien différent que chez le commun des mortels, une famille dure, qui ne laissait passer auquel écart. une jolie petite fille qu'on pousse vers les ordres, une gamine qui rêve de voyages, d'amour, de rêves et d'aventure ; obligée à chanter pour de vieux pervers - peut-êtres pas tous vieux, peut-être pas tous pervers. la chorale l'ennuie, elle essaye de s'enfuir, on l'attrape par les cheveux, on la traîne à l'intérieur et sous la douche glacée on lui répète : pas de ça chez nous delilah, tu seras une gentille fille.le temps emporte la douleur et la frustration, elle finit par ne plus avoir de sens. qu'importe si tu as mal, qu'importe si tu es malheureuse, as-tu déjà été heureuse ? sais-tu au moins ce que ça fait ? non. tu ne sais pas. alors tu n'es pas vraiment sûre d'être malheureuse. du coup. c'est logique. par des principes rassurants, des phrases répétées, elle finit par se convaincre, elle finit par accepter. si elle le dit, c'est que ça doit être vrai, finalement. si elle le dit c'est forcément la vérité, si elle y croit, si les autres le lui répète. tout le monde ne peut pas avoir tort ? elle prie, tous les jours. on lui a dit de ne pas prier pour des broutilles, mais toute sa vie ne peut pas être constituée de broutilles. alors elle prie, tant pis si elle dérange. elle prie le dieu dont ils parlent tous, tout bas, elle prie la boule au ventre, comme les autres, elle prie qu'on les protège, qu'on les sauve. elle prie que sa vie ne soit pas vaine. elle ne le sera pas, delilah.au milieu de ton adolescence, les choses deviennent critiques. les parents insistent, tu chanteras, tu passeras ta vie dans une église. pas que ça ne t'intéresse pas, mais toi tu voudrais sortir, tu voudrais voir la vie, un peu, telle qu'elle est, telle que les gens en parlent, à l'école. et puis au collège. et puis au lycée. mais tu n'as pas le droit de sortir de la maison, surtout pas. tu en as marre, t'as des idées plein la tête, et oui, bien sûr que tu y crois, à toutes leurs histoires, même si tu n'as rien le droit de dire. parce que c'est un secret. bien sûr que tu y crois mais bordel parfois tu aimerais simplement t'en échapper. vivre une autre vie. vivre loin d'ici. Papa et Maman t'ont raconté la guerre, les morts, les sacrifices. alors tu pries.et un jour, une étoile. Un éclat dans le ciel, il se déchire de la voûte céleste, un soir que tu t'es échappée, que tu es montée sur le toit. il descend, si vite, tu ne comprends pas, tu suis la lumière des yeux. une comète ? le pire c'est que la lumière s'approche, comme si elle tombait sur toi, et elle ralentit, elle tombe par terre, elle ricoche, maladroitement, encore, et encore, et tu accours. oh pauvre petit être ? tu tends les mains, tu essayes de lui donner du courage, même si tu ne sais pas ce que c'est. ton dieu t'a dit d'aimer et de chérir. à moins que ce ne soit ceux qui rapportent sa parole. quelle importance dans l'instant ? tu lui tends les bras et l'inconnu lui ... décide de loger dans ton coeur. et les mois passent...ils passent et se ressemblent au début, tu te sens étranges, un peu différente, pas vraiment la même, et puis c'est comme si on te parlait, comme si tu apercevais un reflet différent dans le miroir, du coin des yeux, comme si on te guettait, c'est à te faire devenir paranoïaque. jusqu'à ce que tu entendes sa voix distinctement, un soir alors que tu pries, à genoux contre ton lit, les coudes posés sur la couverture épaisse. je suis désolé.ce sont les premiers mots que cérès t'adressent, et dès l'instant où tu entends sa voix vibrer dans ta tête, tu sais que ce n'est ni dieu, ni un ange. et pourtant tu ne cherches pas à le repousser. quand il te raconte son histoire, tu n'as pas peur. tu écoutes, et lorsqu'il te demande quelque chose, tu obéis. vaisseau sage, tu ne discutes pas. lorsqu'il te dit qu'il aimerait protéger les siens, tu quitte la maison de tes parents. tu ne dis rien, tu ne fais que prendre un peu d'argent, ce n'est pas vraiment un vol, n'est-ce pas ? et puis tu loues cette vieille maison immense, quelque part dans les cdc. je dois t'avouer quelque chose.alors il te raconte ce qu'il se passe lorsque tu fermes les yeux et que tu lui offres ton corps, lorsque tu fais le vide, et que tu t'absentes, lorsque tu lui laisses le contrôle. votre équilibre est fragile, il le dit, l'un de vous deux finira par mourir. tu sais qu'il est plus important, alors tu ne dis rien. tu ne veux pas mourir, mais si c'est pour lui, alors tu le peux, non ? après tout ... après tout il fait le bien, cérès. il protège les siens. il les guide. tu lui fais promettre de protéger aussi les humains esseulés, s'il venait à t'annihiler. il promet. mais quelque part, tu sens que quelque chose a changé. qu'il n'est plus comme avant. je t'aime infiniment.personne ne pourrait comprendre. personne ne pourrait comprendre un amour si pur, si platonique, si impossible. personne ne pourrait comprendre. alors tu ne te confies à personne. c'est déjà perdu d'avance. l'équilibre est fragile, parfois cérès disparaît, parfois il met des jours à réussir à te récupérer. et pourtant chacun d'entre vous doit faire illusion auprès des autres. tu dois continuer à te faire passer pour cérès quand les étoiles le réclame, il doit continuer à se faire passer pour toi quand ta famille débarque, se demandant ce que tu traficotes. tu dois continuer...c'est la dernière chose que tu entends. après qu'il ait hurlé que le soleil mourrait. après qu'il t'ai expliqué comment le trouver, qu'il t'ai supplié d'aider les autres, qu'il t'ai juré qu'il t'aimait. après tout ça, c'est la seule chose que tu entends. un murmure, le dernier. et puis cérès s'éteint. et cette fois tu sais qu'il ne reviendra pas. tu sens ton cœur vidé, auquel on a arraché une partie, comme s'il était en constante hémorragie. tu as perdu un guide, un mètre, un égal, un amour, un frère, dans le même temps. alors il faut réapprendre à vivre, réapprendre à marcher, à respirer, à aimer surtout. et contre toute attente :tu y parviens.tu t'attaches un peu à chaque âme qui croise ton chemin, humain, astre, tu arrives à savoir au premier regard. comme si tu le voyais à travers leurs grands yeux perdus. tu promets de les guider, tu promets de les chérir. tu chéris le soleil, malgré son départ, tu chéris la lune, tu chéris la terre. c'est eux qui vous font vivre, après tout. alors tu vis dans le don de toi. tu n'as besoin de rien. rien de matériel ne saurait te combler, il n'y a qu'eux, et leurs récits. PSEUDO : tapis, daylight, astrae, ça dépend. AGE : 23 ans DÉCOUVERTE DU FORUM : j'me demande bien.
j'suis fragile, facilement effrayé et j'aime boire du coca cherry. ça suffit ? |