|  Sujet : .karma is a bitch so here I am.
Mer 15 Nov - 22:13 ─ YONGSUN PARK ─
FT. LEE JOOHEON (MONSTA X) meet Yonsgun. Yongsun is nice to meet you, Yongsun gonna end you.
S a d i q u e avec une gueule d’ange, Yongsun aligne plus de mecs que de lignes dans Tetris. C’est le type qui brise tout ce qu’il trouve, les conventions, les codes, les nuques, les cœurs, les couilles. Un vrai fléau sur pattes, le genre qui aime bien venir offrir un petit spectacle quand il trouve que ça manque c r u e l lement d’animation. Il a la main d’œuvre, l’imagination et les moyens pour ça. Évidemment, il ne fait jamais les choses à moitié et y mets énormément du sien, faisant lui-même le travail pour y mettre une touche personnelle ; ce qui implique souvent des objets contondants. Sa réputation, il la doit à la sueur de son front, il s’est fait s e u l et finira sûrement seul aussi. Pas qu’il manque de partenaires, disons juste que c’est pas vraiment le genre à vivre une simple vie de famille au coin du feu. Avec lui, le feu ne s’arrête pas à la cheminée et il se déclenche pour un oui ou pour un non. Il fera de votre vie un enfer avec une simple étincelle.
Bon, vous pensez à présent qu’il s’agit qu’une simple brute à la moralité aussi absente que l’envie de vivre chez un suicidaire. Vous n’avez pas totalement tort. Mais vous avez entièrement f a u x. Il a cette drôle de sagesse qui le rend d’autant plus dangereux qu’il est imprévisible. Beaucoup plus intelligent, fourbe et subtil que ce que ses ennemis enterrés six-pieds sous terre pensaient ; il a cette touche d’imagination et de détermination qui l’ont placé au rang de leader. Avec le temps, il a appris à maîtriser le sarcasme, il aime bien le sarcasme, c’est le même effet qu'une batte dans la mâchoire mais avec des mots. Son i n s t i n c t et son expérience ne le trompent jamais, et il a ce don pour s’entourer des bonnes personnes, sans pour autant distribuer sa confiance à n’importe qui. Insensible aux yeux du monde, ses faiblesses, ses sentiments, sont verrouillés tout au fond de lui. Il ne semble montrer aucun remords quand il plante son couteau dans la colonne vertébrale de son ancien associé. Souvent, j o u e u r, il murmure “Have you ever danced with the devil by the pale moonlight?” avant de tourner la lame dans l’os.
Ah oui, parce que Yongsun, c’était un gosse avant. Un gosse fan de Batman, et plus particulièrement du J o k e r. Oui. Il a parfois encore ce sourire qui faisait couiner les grands-mères devant ses fossettes, ce sourire qui est devenu si rare quand il est sincère. Maintenant, quand il sourit, c’est quand sa proie est tombée dans ses filets. Son sourire de gamin, il n’était plus qu’à son frère, ce frère qui est mort, loin de lui. Entre regrets et routine de violence, il n’a plus grand monde à qui sourire comme un gamin, il passe déjà assez pour un psychopathe comme ça.
La question est : est-ce qu’il a un cœur ? Et la réponse est oui. Et ce dit cœur est en mille morceaux, un peu comme tes jambes après avoir osé le prendre en pitié.
☞ amant fougueux, compagnon peu scrupuleux, ses cœurs s'empoisonnent se brisent à son contact sans qu'il en ait quelque chose à foutre. ☞ plus cruel encore avec ses amants que ses amantes, ses paroles sont violentes quand son esprit refuse de voir sa passion pour les deux sexes. ☞ Sur ses étagères, s’entassent ses diverses collections, les clés des voitures achetées sur un coup de tête, des comics plus ou moins usés, des magasines plus ou moins douteux, des objets contondants fétiches, quelques lames et les dents de ses premières victimes, pour faire plaisir à la petite souris. ☞ son plaisir coupable se compose de mélodies emplies de b l u e s ou de folk, de vieilles chansons rétros qui se mêlent aux actuelles dont il récupère les vinyles à la moindre occasion. S’il écoute absolument tous les genres de musique, il apprécie particulièrement le jazz et le hard rock. Souvent, il fredonne cette vieille chanson, celle qui lui rappelle l’orphelinat, celle qui l’apaise un peu. ☞ Louis Armstrong et ses mélodies à la trompette ont une place particulière dans sa collection. l’énigme est de savoir comment un type comme lui peut a i m é une musique si sensible. ☞ il avait ce chien, pendant un instant de sa vie, il le traitait mieux que certains autres humains. Mais cette boule de poils est partie avec son frère en Corée, comme un souvenir, et elle aussi, cette grosse boule, de poils n’est jamais revenue. ☞ marqué, son corps l’est de diverses c i c a t r i c e s et bleus, quelques autres motifs ornent sa peau sans qu'il ne donne jamais d'explication.   groupe :
les collectionneurs, ces types, ma foi, fort sympathiques.
prénom(s) nom :
Yongsun. C'est déjà assez d'un prénom pour qu'il s'en encombre d'un autre, surtout que celui-là fait toujours son petit effet. Et Park, c'est un nom si banal pour un enfoiré comme lui.
âge :
Vingt-huit ans, dont vingt passés à casser des dents.
date de naissance :
Un treize décembre, en pleine hiver, sa saison préférée pour peu qu'il en ait quelque chose à foutre.
lieu de naissance :
Polaris, Astéria.
nationalité :
Astérien.
occupation :
Chef d'entreprise dans un secteur polyvalent, mettant en relation plusieurs domaines afin d’accroître les performances et mettre à mal la concurrence, le tout en exploitant nombres de situations précaires dans le but de faire un max de thunes. Rien de bien illégal en somme, mais les autorités ont eu le culot de qualifier son business de mafieux.
situation familiale :
Père mort, ou disparu, c'est la même chose pour lui, mère morte, petit frère mort, c'est l'éclate à Noël.
situation monétaire :
Son dernier achat est une voiture de collection qu'il s'est amusé à faire éclater dans la vitrine d'un marchant qu'il peut pas piffer. Elle n'a servie qu'à ça. Ca vous donne une idée du délire ?
taille :
1m77 et qu'est-ce que ça peut vous foutre.    Il y avait cette mélodie à l’orphelinat. Le genre de chanson qui reste graver dans la tête et dans le sang, qui revient toujours quand on s’y attend le moins, quand le monde autour de nous part en fumée. Cette chanson l’apaise, elle l’obsède presque, elle se décline dans toutes les versions dans ses oreilles et ses souvenirs, pourtant, celle qui le retourne le plus est celle chantée par la dame de l’orphelinat. Maman est en bas, qui est bouffée par les vers, papa est en haut, qui est évaporé dans les airs, et la main de Lihun est scellée dans la sienne. Lihun, c’est sa vie, son étoile, son cœur. Lihun est souvent malade, Lihun est fragile, mais Lihun est beau et intelligent, il fait fondre tous les cœurs et il passe avant tout le monde. A l’orphelinat, c’est le petit prince, et Yongsun, son général. Sacrifier son avenir pour lui, ça n’a même pas été un dilemme pour l’grand frère. S’il avait le temps Yongsun ferait des études dans un truc classe, genre aérospatial ou anthropologie. Mais le temps, ils ne l’ont pas. Le temps, c'est l'argent et si l'argent n’achète pas le bonheur, il achète la santé. Lihun est plus précieux que tout, et son corps trop faible. Alors le grand frère fait avec ce qu’il a, un peu de plantes et des malades qui viennent le voir. Il aurait pu être médecin, c’est ce qu’il est au fond, un peu, sauf que, lui, il empoisonne ses patients. Tout’ façon, la fin est la même pour tout le monde, il leur donne juste un raccourci. Petit dealer grandit, petit dealer gagne de l’influence, petit dealer se salit les mains et petit dealer est futé. Petit dealer fait avec p a s s i o n son métier, petite dealer ne pose pas ses rtt, petit dealer dit l’heure à chaque transaction. Petit dealer a un humour de merde. Grand achète un studio à petit frère, petit frère grandit, petit frère s’inquiète, mais grand frère sourit. Petit frère n’a pas à s’en faire, grand frère dit avoir de bons amis, grand frère ment, mais rassure petit frère. Petit frère n’a pas à s’en faire. Quand le quart de siècle sonne, petit dealer devient grand et petit dealer n’est plus petit dealer. Argent, pouvoir, luxure pleuvent sur lui, petit dealer est devenu roi, roi avec ses petits soldats, garde à vous, rompez. Roi puissant, roi tyran, roi influent mais roi avec une cible accrochée au dos, des dommages collatéraux entassés aux pieds de son trône. Grand frère est inquiet, alors grand frère envoie petit frère se fondre dans la masse coréenne. Ne te retourne pas petit frère, grand frère va bien, grand frère s’éclate et éclate les autres. Petit frère, fais de ton mieux d’accord ? Petit frère, désolé, ton grand frère est désolé. Tu manques au pays, elle t’aime encore tu sais, mais elle est adultère, grand frère ne l’aime pas mais la tolère pour toi. Grand frère fait toujours tout pour toi. Car grand frère se fout de voir les étoiles tombées du ciel quand il peut te voir, toi. Autour de lui, le monde tourne. Le monde est heureux, l’hiver est là, doucement, s'installe, il reste sagement sur le pas de la porte des chaumières. Les rues sont colorées et illuminées, la vie est douce comme l’écharpe que cette petite fille porte. Même grand frère se laisse aller, il a à la main un sac avec des cadeaux pour petit frère. Il ne les a pas volés, il n’a plus besoin, depuis longtemps. Souris petit frère, cette année encore tu seras gâté. Une vibration, il répond, il reconnaît ce numéro. Puis il ne bouge plus, son regard se perd dans le vague, et le monde tourne toujours autour de lui. Seul, sa voix ne tremble pas. Planté au milieu d’une rue bondée, sa respiration est calme. Le monde tourne toujours autour de lui. Son tube à cancer lui brûle les lèvres, mais il est calme. Ce n’est pas normal. Ce n’est pas le genre à être calme. Pourtant, il est là, il encaisse. Il ne communique que par bout de phrase. « Quand ? », hier soir, « de quoi ? », infection pulmonaire, « possibilité de rapatriement ? », dans les jours qui suivent. Rien ne l’atteint, tout glisse sur son visage devenu si pâle. E f f r a y a n t. Son aura est sombre, dangereuse. Puis il raccroche. Et cette nuit-là, il fait un massacre, cette nuit-là, sa cruauté est déchaînée, cette nuit-là, sa rage est implacable. Grand frère a mal, grand frère a la rage, grand frère veut tous les voir crever. Il a voulu tout plaquer, tout faire exploser, partir en fumée dans un dernier feu d’artifice. Provoquer l’apocalypse en même temps que sa propre fin, sacrifier cette connasse d’humanité qui ne vaut pas un cheveu de son frère, se tailler sur les veines le visage de sa seule étoile. La rage, l’amertume sur son cœur gercé, la manque, les regrets sur chaque prunelle. V i v r e. Ça sonne faux. S t r u m m i n g my pain with his fingers,
Yes, he was singing my life with his words,
Killing me s o f t l y with his song,
Killing me softly with his song,
Telling my whole l i f e with his words,
Killing me softly with his song. Cette chanson, encore. Il cherche un moyen de tenir. Il lui faudra voir la peur se greffer dans les yeux d’un commerçant endetté, il lui faudra voir la flamme dans les yeux de sa plus belle arme, il lui faudra voir les marques sur son corps pour lui rappeler un petit détail. Son nom est Yongsun Park. Dans la paume de sa main dansent des centaines et des centaines de vies, qui n’attendent qu’à être é c r a s é e s. Un prince, un roi, un empereur qui a forgé cet empire de lui-même, un showman qui a Polaris comme scène, un dieu pour certaines âmes en perdition. Un dieu en colère, un dieu qui crie vengeance au monde entier. La colère est sourde, la colère est aveugle, la colère est Yongsun sans Lihun. Grand frère sourit, grand frère essuie le sang sur ses mains, grand frère hausse les épaules. Grand frère saigne encore, mais grand frère saigne le monde en retour. Grand frère ne montre rien. Y o n g s u n sifflote, Yongsun s’approche de sa proie, Yongsun fredonne doucement une vieille chanson. Qu’a fait cette pauvre personne pour devenir une nouvelle victime de la colère et du poing de cet homme ? Le karma en a sûrement après son cul, mais Yongsun s’est fout. Joueur, la rage irradiant sa peau, Yongsun récite, rit : “ Have you ever danced with the devil by the pale moonlight?” Puis il cogne. Il cogne à s’en fendre les poings, à en fendre le monde. Et il adore cette mélodie. PSEUDO : Mad'eyes (ou jesuissympa quand j'ai pas d'inspi) AGE : dix-neuf ans DÉCOUVERTE DU FORUM : j'ai vogué de partenariat en partenariat.
Et c'est de votre faute si j'ai cédé. Meh. 
(je vous apprécie déjà)
(je ne sais pas quoi ajouter)  |
(et c'est toujours un con.)
(même si, avec ce que j'ai lu, tu l'aurais super bien joué)
