atoms and stardust trapped inside my skin

ses doigts contre sa peau. ses marques, possessives, contre ses côtes. ses lèvres laissant une trainée là contre sa gorge. comme les constellations qu’il a connues, visitées. comme un rappel blessant, terrible. il n’est pas le seul à ses yeux. pas le seul. et pourtant. nyx se raccroche à cette idée qu’il est le seul à avoir atteint son cœur un peu. à défaut d’exclusivité il a la majorité. majorité de son temps. de son affection. et ce n’est pas suffisant. il veut plus. sa jalousie réclame plus. comme un enfant capricieux. il lui doit tout. et pourtant. il réclame, rognerait toute partie d’affection qu’on lui donne. et les yeux rouges, il le défit du regard. défit de parler d’elle ou de lui. défit de lui briser le cœur, l’hystérie au bord des lèvres, celles-ci retroussés comme une grimace horrible. injustice. il déteste les autres. ces astres. il les déteste. parce qu’ils brillent. tous. souvent plus que lui. il les déteste. ceux qui attirent son regard. il les déteste ceux qui le détournent de lui. il les déteste ceux qui le rendent si seul dans cette maison, ce "chez soi". il regrette parfois. les yeux vers les étoiles honnies, haïes, il regrette. la chute. la liberté tant chérie par contre, ses bras. il regrette. d’y avoir cru. d’y croire. il regrette. et la jalousie gronde en lui. il regrette. et ses mains sont tendues de plus en plus vers lui, en vain. il le déteste. il essaye de s’en convaincre alors qu’il est contre le mur, les yeux fermés devant son éclat. il le déteste. ça sonne contre un mensonge alors que des gémissements s’échappent de ses lèvres tandis que sur sa peau fleurit la carte du ciel. il le déteste. ses mains griffant son dos, des encore murmurés et des reste avec moi qui valent tellement plus. il le déteste. lui qui lui a tendu la main. lui qui l’a aimé. hébergé. il le déteste. il déteste surtout sa faiblesse de ne savoir faire demi-tour. il le haït. son aura. sa main tendue. son sourire. non. il ne peut pas. c’est son sauveteur, son gardien. garde fou et guide. c’est son modèle. il le déteste. particulièrement quand il brille pour un autre. particulièrement quand il le prend de haut assassinant sa confiance en lui, ses arguments, sa vie. il le haït, quand le parfum d’un ou d’une autre flotte dans la pièce et le lasse avec le cœur aux bords des lèvres et des larmes dans le coin des yeux. il le déteste. il brille trop. céleste. il le déteste. il le déteste. il le déteste ! mensonge. mensonge, mensonge. il ne serait sans lui. il ne saurait faire comme si de rien était. il le déteste. de faire battre son cœur, organe ridicule, pourtant si faible, jouant à peine son rôle. il le déteste. de rendre ses yeux humides, la nostalgie vivante, battant à la place de son cœur. il le déteste. rôle principal dans la vie, il assiste à sa propre déchéance sans pouvoir y changer quoi que ce soit. il le déteste. lui et le silence qu’il laisse derrière, parfois. lui et ce goût d’inachevé. lui et ce qu’il est et ce qu’il aurait pu être. lui et sa liberté factice, sa possessivité se battant contre sa jalousie. il le déteste lui et ses sourires, cruels, et ses mains tendues, assassines, et ses errances, ailleurs. ailleurs que dans ses bras. ailleurs que contre lui. il le déteste autant que son cœur si douloureusement humain chante ses louanges. il a changé ses chaines, sa prison, son gardien, ses bourreaux pour une cage dorée. une cage dorée qui brille. qui brûle. le brûle délicieusement. températures enflammées quand leurs corps se rejoignent. il le déteste cet astre qui le rend si étrangement humain. lui l’étoile jalouse. lui l’étoile désespérée qui voulait juste trois fois rien. un peu d’attention.